Avez-vous remarqué que vous laissez souvent le bouchon de dentifrice légèrement ouvert ? Ou que vous laissez la porte entre-ouverte ? Peut-être que les assiettes dans la cuisine attendent le "plus tard", et les vêtements vivent sur une chaise au lieu de penderies ? Ce n'est peut-être pas juste un oubli, mais un signe qu'il se passe quelque chose d'intéressant dans votre esprit. Explorons cela !
Avez-vous remarqué que vous laissez souvent le bouchon de dentifrice légèrement ouvert ? Ou que vous laissez la porte entre-ouverte ? Peut-être que les assiettes dans la cuisine attendent le "plus tard", et les vêtements vivent sur une chaise au lieu de penderies ? Ce n'est peut-être pas juste un oubli, mais un signe qu'il se passe quelque chose d'intéressant dans votre esprit. Explorons cela !
Votre cerveau aime éviter
Du point de vue de la thérapie cognitivo-comportementale (TCC), ces habitudes peuvent être liées à des distorsions cognitives. Par exemple, vous pourriez « catastrophiser » la situation, craignant inconsciemment qu’en finir avec une tâche entraîne quelque chose de négatif. Imaginez que vous pensiez que fermer une porte ou laver la vaisselle soit une petite chose sans importance, mais que, dans votre esprit, vous ressentiez une anxiété : et si quelque chose tournait mal ?
Ou bien vous pourriez pratiquer l’évitement. C’est un comportement subtil où vous ne voulez tout simplement pas faire face aux émotions désagréables liées à la fin d’une tâche. Comme par exemple : « Mieux vaut laisser cela pour plus tard que de s’en occuper maintenant. »
Les émotions prennent le dessus
Pensez à ce que vous ressentez quand vous laissez quelque chose inachevé. Cela peut être de l’anxiété, de la peur de perdre le contrôle, ou même un étrange sentiment que laisser les choses « inachevées » est une manière de gérer une gêne intérieure. Votre cerveau se calme ainsi, mais en réalité, cela ne fait qu’augmenter le stress.
Rituels ou habitudes ?
Parfois, ces « tâches inachevées » deviennent des comportements automatiques. Votre cerveau s’habitue à l’idée que laisser les choses en l’état est plus facile. Ce sont comme des petits rituels qui offrent un soulagement temporaire. Mais plus vous avez de ces « rituels », plus le stress global augmente.
Comprendre ce qui vous motive
Voici ce que vous pouvez faire :
Les trois états du « Moi »
Selon l’analyse transactionnelle, nous avons trois états du « Moi » : Parent, Adulte et Enfant. Ces états influencent notre comportement :
Lorsque vous laissez une tâche inachevée, votre « Enfant » prend le dessus. Cela peut être lié à des expériences de l’enfance. Peut-être que l’on vous a interdit de terminer des tâches, ou que terminer quelque chose était associé à des émotions désagréables.
Le temps est votre monnaie
Vous pensez peut-être que cela n’a pas d’importance ? Rappelez-vous : le temps est de l’argent. Chaque fois que vous laissez quelque chose pour plus tard, vous écrivez un « chèque » sur votre temps. Et personne ne vous rendra cet « impôt ».
Votre vie est une banque de temps. Comment gérez-vous votre « monnaie » ? Est-ce qu’il vaut la peine de la dépenser pour des « plus tard » constants ? En fin de compte, l’expérience, l’amour, la patience, la foi et le talent nécessitent du temps.
Chaque tâche inachevée est un petit crédit de votre banque de temps. Récupérez-le. Terminez vos tâches, car ainsi vous vous montrez que vous appréciez votre temps.
Les tâches inachevées ne sont pas simplement une habitude. Elles signalent qu’il existe en vous des questions non résolues. Commencez petit à petit, reconnaissez vos émotions et apprenez à finir ce que vous avez commencé. Et souvenez-vous : le temps est la monnaie la plus précieuse que vous possédez. Dépensez-la judicieusement.
Prêt à terminer ce que vous avez commencé ? Commencez par cet article !
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