Beaucoup de salariés regardent les chefs d’entreprise avec un mélange de jalousie et d’incompréhension. Eux aussi se lèvent tôt, travaillent dur, et pourtant, ce sont les patrons qui partent en vacances aux Maldives, roulent en voitures de luxe, et semblent vivre sans contraintes. Où est la justice dans tout cela ?
Beaucoup de salariés regardent les chefs d’entreprise avec un mélange de jalousie et d’incompréhension. Eux aussi se lèvent tôt, travaillent dur, et pourtant, ce sont les patrons qui partent en vacances aux Maldives, roulent en voitures de luxe, et semblent vivre sans contraintes. Où est la justice dans tout cela ?
La vérité, c’est que les entrepreneurs ne gagnent pas des millions parce qu’ils travaillent "plus ou moins" que les autres, mais parce qu’ils ont pris des risques immenses pour créer de la valeur là où il n’y en avait pas.
Contrairement aux salariés qui reçoivent un salaire régulier, les entrepreneurs avancent sans aucune garantie. Ils investissent leur argent, leur temps, leur énergie — et bien souvent, ils perdent tout.
Alors, lorsqu’un projet réussit, la récompense ne concerne pas juste ce succès, mais aussi :
toutes les tentatives précédentes,
les échecs passés,
et le fait d’avoir survécu là où d’autres ont abandonné.
Un entrepreneur ne gagne pas parce qu’il travaille moins, mais parce qu’il a su bâtir quelque chose qui fonctionne : une entreprise, un produit, une équipe — un système qui crée de la richesse et de l’emploi.
Mais avant d’en arriver là, il a souvent dû traverser :
des années d’incertitude,
des pertes personnelles,
des centaines d’heures sans rémunération,
et des combats invisibles contre la complexité, les doutes et l’administration.
Il y a une raison pour laquelle les livrets d’épargne rapportent si peu : le risque est presque nul. À l’inverse, créer une entreprise signifie qu’on risque de tout perdre. Et donc, quand un projet réussit, les bénéfices sont proportionnels au risque pris — pas seulement pour celui qui a gagné, mais aussi en compensation pour tous ceux qui ont échoué.
Avant de toucher ses premiers millions, l’entrepreneur a souvent dû :
Chercher des idées partout : dans les livres, les podcasts, les cafés, les discussions
Lire, apprendre, écouter, se former sans relâche
Trouver des personnes, des partenaires, des financements
Créer un produit, une offre, une image
Investir son propre argent au lieu de le dépenser pour le plaisir
Travailler sans salaire, sans vacances, sans certitude
Apprendre la comptabilité, le droit, la gestion, le marketing — même s’il n’aimait pas ça
Tomber, se relever, recommencer — encore et encore
Les millions gagnés par certains entrepreneurs ne tombent pas du ciel. Ils sont la récompense de la prise de risque, de la vision, de l’engagement et de la résilience.
Alors la prochaine fois que tu vois un entrepreneur réussir, ne dis pas :
« Il a eu de la chance ».
Demande-toi plutôt :
« Aurais-je eu le courage de faire la même chose ? »
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